EPISODE 38 : MARGAUX MOTIN, MON ALBUM DE MATERNITÉ

D’habitude, c’est plutôt elle qui observe, croque et interroge grâce à ses dessins gracieux et efficaces de femmes comme nous. Avec leurs petits défauts, leurs forces et leurs questionnements existentiels. Mais ce jour-là, c’est moi qui ai cuisinée Margaux Motin, car j’avais envie de savoir quelle histoire de mère se cachait derrière cette artiste pétillante de talent. Amoureuse de son homme et de sa vie de famille recomposée, elle se confie.

 

Margaux Motin et ses confidences de maman

 

Comment a-t-elle vécu sa grossesse et la naissance de sa fille, rapidement suivie d’une séparation ? Comment élève-t-on 2 petites filles quasiment du même âge mais qui n’ont pas la même maman ? Margaux Motin est une fille aussi accrocheuse que ses dessins, et je vous propose de vous plonger… dans son album de maternité.

L’Insta de Margaux : @margauxmotin
LIEN vers sa chaîne Youtube

LES TEN TIPS DE MARGAUX

  • Toujours faire passer les câlins et les bisous avant tout !

On peut s’arrêter de touiller la casserole, d’étendre le linge, de répondre à nos mails pour un câlin ou un bisou. Un jour, ils font 1 m70 et on ne peut plus les tenir dans le creux de nos bras…

  • S’intéresser à leur monde
Mais vraiment, écouter ce qu’ils écoutent, jouer à leurs jeux, entrer dans leur univers. Au lieu de sortir des phrases de vieux con du genre « ta musique est vraiment pourrie ». Comprendre vraiment le monde dans lequel ils vivent eux.
  • Se créer des rituels
Aujourd’hui ma fille de 14 ans adore se rappeler  nos rituels. « Tu te rappelles quand on allait à la plage après l’école le mercredi ? Quand tu me faisais des salades de pêches au sucre tous les étés ? Qu’on jouait à la sorcière ? Tu me lisais aussi le livre sur les câlins, et à chaque fois je faisais le bébé tigre ! ». C’est comme des portes temporelles sur le passé qui permettent de voyager dans le temps et d’y encrer des moments forts de complicité et de partage. Des souvenirs rassurants.
  • Les aider à devenir responsables
« Comment tu vois ça, tu voudrais faire, tu peux faire ? ». Laissez les trouver leurs propres solutions ! Les aider vraiment c’est pas faire les choses à leur place. C’est leur permettre de trouver leurs ressources pour faire les choses seuls (dis la mère qui bouillonne intérieurement chaque fois qu’elle laisse sa fille chercher une solution parce qu’elle, elle sait comment il faut faire !).
  • Etre un vrai bon couple de parents
Communiquer, parler, faire sa place au papa, au beau père, à la deuxième maman. Vraiment, et valoriser ce que l’autre parent apporte. Surtout dans ce que ça a de différent de nous, le laisser couper le cordon.
  • Les regarder vivre
Les regarder jouer, quand ils ne nous voient pas. Se déplacer, être enfants en dehors de la conscience de notre regard. Ils sont toujours différents quand ils ne savent pas qu’on les voit. Ils sont juste eux mêmes.
  • Un tip pratique spécial devoirs !
Les fameuses leçons à apprendre : les scotcher aux toilettes ou sur le mur de la douche ! Nos filles ont appris des tonnes de leçons genre multiplications, en se les répétant dans ces endroits. Et pour ne pas avoir a répéter : les fiches techniques. Dans la salle de bain, on affiche “faire sa toilette c’est : laver ses mains au savon, se brosser les dents, démêler es cheveux, etc. ». Cela économise de la salive et de la patience, et ça évite aux enfants de toujours se référer au parent pour faire les choses.
  • Leur apprendre le plus tôt possible à faire plein de choses
Cuisiner, faire leur lit, plier le linge, vider le lave vaisselle… Participer à la vie de la maison, c’est une habitude qu’ils garderont ! Et c’est génial d’avoir des ados qui savent préparer à manger pour toute la famille et participer naturellement avec élan aux taches de la maison.
  • Ne pas les laisser avoir peur des choses
Insectes, animaux, ombres, orages, ne pas accepter ça comme un état de fait « Oh bah Lulu elle a peur des crapauds ! ». Les aider plutôt à apprivoiser leur peur, à comprendre ce qui les effraie et à grandir libérés de ces craintes. J’ai eu peur des guêpes jusqu’à 35 ans. C’est complètement débile. On peut les aider a faire l’économie de ces peurs là pour être des adultes courageux. Mais surtout, qui savent se gérer et ne partent pas en hurlant se planquer dans la cuisine dès qu’un insecte à rayure pointe le bout de son nez !
 
 
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