Il n’y a pas 36 solutions quand on a des difficultés à tomber enceinte naturellement. Soit on lance une procédure d’adoption, soit on a recours à la fécondation in vitro (FIV). Dans les deux cas, il faut renoncer à être la mère biologique de son enfant… Cette décision n’est évidemment pas anodine et fait forcément se poser des millions de questions. Après un long cheminement, Agathe a finalement fait le choix du second : recevoir un don d’ovocytes.
Le don d’ovocytes pour les couples infertiles
On peut mettre très longtemps, trop longtemps à diagnostiquer pourquoi on n’arrive pas à tomber enceinte. Il y a des dizaines de cas de figure, des dizaines d’histoires, toutes uniques, et complexes. Certaines se solutionnent grâce à la fée PMA, mais pour d’autres, il faut plus que ça. Car, parfois notre propre corps n’a pas les ressources nécessaires pour fabriquer la vie. Après de longues années d’errance, Agathe, a finalement pu mettre un nom sur son impossibilité à tomber enceinte naturellement. Elle souffre d’IOP, insuffisance, ovarienne précoce. Cette maladie, lorsqu’elle en est à son stade le plus avancé, déclenche les symptômes de la ménopause de façon prématurée. Cela condamne celles qui sont touchées, à l’infertilité.
Le miracle de la médecine
Alors une fois qu’on a ce diagnostic entre les mains, comment réagir ? Dans cet épisode, elle explique toutes les étapes physiques et psychologiques par lesquelles elle est passée. Mais aussi, le regard qu’elle porte sur ces femmes qui donnent leurs « petits œufs », et comment ce miracle a pu faire d’elle la maman comblée qu’elle est aujourd’hui. Pour vivre un double bonheur inespéré…
LES TEN TIPS D’AGATHE
- Savoir s’écouter et se faire confiance
Développer un système d’écoutilles bien étanches pour ne pas se perdre dans les conseils et surtout écouter la petite voix qui nous chuchote à l’oreille et qui est bien souvent notre meilleure conseillère.
- Créer des rituels rien que pour soi, à deux, ou avec les enfants…
Ils permettent de s’ancrer dans le moment présent et profiter de la vraie vie… loin du téléphone, de l’ordi, des réseaux sociaux. Une bonne solution pour rester connecter à soi sans wifi et limiter les interférences qui nous empêchent d’entendre la fameuse petite voix.
- Parler de tout avec l’autre sans tabou
Sans omission, sans honte… Savoir l’écouter aussi !
- Savoir s’entourer
Qu’il s’agisse des professionnels de santé ou de ses proches, il faut écarter ceux qui sont toxiques et qui nous polluent, ceux qu’on ne sent pas à l’écoute ou qu’on ne sent pas tout court.
- Ne pas chercher à être parfaite ou normale
Personne ne l’est ! Chacun trace sa vie, trouve son bonheur comme il l’entend et est libre de ses choix, ceux qui nous aiment acceptent, comprennent et soutiennent. Les autres, on s’en fout.
- Faire le tri entre l’essentiel et le superflu
Ça vaut aussi bien pour le matériel et ce qu’on a dans la tête. Less is more !
- Trouver des citations inspirantes
Quand on est au fond du trou, se répéter en boucle : « c’est temporaire, chaque seconde qui passe me rapproche du bonheur » ou alors ce que disait très justement Nietzsche : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ».
- Savoir s’émerveiller des petites choses
Le fait d’accumuler des objets, des biens ne rend pas heureux. Par contre, savoir s’émerveiller des petites choses de la vie, un coucher de soleil, une coccinelle, un parfum, peut apporter un vrai bien-être.
- Demander de l’aide quand on en peut plus
Il y a forcément une solution, donc si on ne la trouve pas soi-même, quelqu’un pourra forcément nous aider.
- Se souvenir de ses principes
Quand on a la chance d’avoir un ou plusieurs enfants, se souvenir de cette phrase : « Avant on a des principes, après on a des enfants ! »
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