EP127 – AURÉLIE, MON COMBAT CONTRE LE VAGINISME

Le vaginisme : un mal méconnu

Le vaginisme est une maladie très handicapante qui relève d’une impossibilité totale d’introduire un corps ou un objet dans le vagin. Cela est dû à une contracture musculaire involontaire et incontrôlable de l’ensemble du plancher pelvien, à savoir tous les muscles du vagin. Le vaginisme peut être primaire ou secondaire. Dans le premier cas, la maladie apparaît dès les premières relations sexuelles. Dans le second cas, elle arrive généralement après un traumatisme qui peut être physique ou psychique. 

Quand le corps parle pour la tête 

Aurélie a connu une vie sexuelle épanouie avant d’être soudainement atteinte de vaginisme. Elle a longtemps été désemparée face à ce mal méconnu du corps médical qui n’a  jamais su faire le lien avec son vécu, alors même que la maladie était survenue après deux séismes émotionnels. 

Alors comment fait-on pour se construire en tant que femme quand on ne maîtrise plus son corps ? Comment croire en sa capacité à porter la vie quand la pénétration nous est interdite ? Et puis comment parler d’un tel blocage ? Pour Aurélie, le tabou était bien trop grand et le silence a longtemps été son seul refuge.

Dompter son cerveau

Finalement, il aura suffit d’un moment où elle n’était plus vraiment elle-même pour tomber enceinte. Puis il lui aura fallu rééduquer son périnée pour qu’elle comprenne enfin de quel mal elle était atteinte.

Dans ce nouvel épisode de Bliss.Stories, Aurélie nous raconte sans filtre son quotidien de femme vaginique. Elle nous explique aussi comment venir à bout d’un tel blocage. Grâce au cerveau qu’on apprend à dompter pour se réapproprier son corps. Pour (re)prendre du plaisir dans l’acte sexuel.

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>> Le compte Insta d’Aurélie : @lesmotsdoraily

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LES TEN TIPS D’AURÉLIE

  1. DIRE SA SOUFFRANCE. Si on ignore qu’on est atteinte de vaginisme mais qu’on ressent des douleurs ou une impossibilité à la pénétration, il ne faut pas rester sans rien dire. Souffrir n’est pas normal.
  2. PARLER LIBREMENT DU VAGINISME. A ses ami(e)s, à des professionnels de santé, à une communauté. Parler aide à avancer et à vaincre le vaginisme sur le plan émotionnel.
  3. S’ENTOURER D’UNE DREAMTEAM. Il y a plusieurs vaginismes, plusieurs solutions et plusieurs soignants pour aider (sage-femme, sexologue, ostéopathe, kinésithérapeute…).
  4. COMMUNIQUER AVEC SON CONJOINT(E). Et en toute transparence. Avant et pendant un moment charnel, il est primordial de poser les bases et il est possible de changer d’avis.
  5. S’AUTORISER A NE PAS TOUT SAVOIR DE LA SEXUALITE. Le vaginisme est souvent lié à une méconnaissance du corps et de la sexualité, donc vous avez le droit d’être curieuse et d’apprendre encore.
  6. CROIRE EN SOI. Se donner des mantras de guerrière : « je suis capable », « je suis normale », « mon vagin est puissant et capable de prendre du plaisir », tout ce qui peut vous aider à avancer mentalement, à garder la tête haute, à vous ré-approprier votre corps.
  7. ÊTRE REGULIERE ET ASSIDUE. sur les exercices à la maison (dilatateurs vaginaux, méditation, yoga, exercices de kinésithérapie du périnée), car le vaginisme est souvent difficile à déloger. 
  8. S’AUTORISER LE DESIR DE MATERNITE. Et Tester toutes les solutions qui peuvent amener à réaliser ce rêve : insémination artisanale, dépôt de sperme à l’entrée du vagin, pénétration incomplète ou complète. Il est possible de devenir mère malgré le vaginisme.
  9. EVOQUER LE VAGINISME AUPRES DU CORPS MEDICAL pour adapter les consultations, comme l’ absence ou limitation de palpations du col.
  10. PREPARER SON PROJET DE NAISSANCE. Evoquer la péridurale ou la césarienne de confort si ça vous rassure ou tout autre chose qui vous soulage.
 

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