EP133 – AMÉLIE, VIVRE L’EXTRÊME PRÉMATURITÉ

La fragilité de la grossesse 

L’extrême prématurité nous rappelle à quel point fabriquer un être humain est une chose aussi miraculeuse que fragile. Elle implique une vigilance de tous les instants pour garder en vie ces bébés nés trop tôt et faire en sorte qu’ils respirent, grandissent et grossissent comme s’ils étaient encore in utéro, pour un jour pouvoir vivre normalement, à l’extérieur.

La réalité de l’extrême prématurité 

Amélie est tombée enceinte de Shéérazade, 11 ans après la naissance de son grand, Léonard. Nouvelle histoire, nouvel amour et nouvelle expérience de grossesse, loin, très loin de l’innocence de la première, puisque sa fille est née à seulement 26 semaines de grossesse, dans un état d’extrême prématurité.

En France, près de 60 000 enfants naissent prématurément chaque année. Parmi eux, 5% naissent à moins de 28 SA, c’est-à-dire en dessous de 6 mois de grossesse, et sont donc des très grands prématurés. Dans ce cas, on est à la limite de la fausse couche tardive. Les organes ne sont pas du tout matures et les chances de survie minimes.

Shéérazade, la guerrière

Dans le conte des Mille et une nuits, Shéérazade lit chaque soir au sultan des histoires qu’elle ne termine pas. En le tenant en haleine, elle échappe à la mort. Alors je ne sais pas si certains prénoms sont prédestinés, et personne ne saura jamais quel stratagème la petite Shéérazade d’Amélie a mis en place pour survivre, mais ce qui est sûr, c’est que ses parents ont égrené les nuits, les jours puis les semaines, en espérant que ce temps suspendu les éloigne du pire pour pouvoir aujourd’hui, vivre le meilleur.

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> Le compte Insta d’Amélie : @ameliechalleat

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